VAPOREUX, -EUSE, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) Fin
xives.
vapoureus « qui a l'apparence légère de la vapeur » (
Gl. gall.-lat., B. N. l. 7684 ds
Gdf. Compl.);
xves. [ms.]
matiere vapoureuse (
Evrart de Conty,
Prob. d'Arist., B. N. 210, f
o47 v
o,
ibid.);
b) 1575 (
Paré,
Œuvres, XXV, 8, éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 3, p. 623: le vin est de substance
vaporeuse et aërée);
c) 1579
air vaporeux (
Garnier,
La Troade, 1308 ds
Œuvres, éd. W. Foerster, t. 2, p. 126);
2. a) 1689 subst. « personne sujette aux vapeurs » (M
mede Sévigné,
Corresp., éd. R. Duchêne, t. 3, p. 570);
b) 1696 adj. (
Dancourt,
Foire de St-Germain, sc. 20 ds
Littré);
3. 1765 arts (
Encyclop. t. 16,
s.v. vapeur1);
4. a) 1801 (
Mercier Néol. (citant une adresse de l'Assemblée Constituante): arts futiles, sciences
vaporeuses [par opposition à l'Agriculture]);
b) 1848 subst. (
Chateaubr.,
loc. cit.);
c) 1883 (
Bourget,
Essais psychol., p. 173: les vagues et
vaporeuses formules se solidifient sous sa main [de Taine] de Français perspicace);
5. a) 1831
boucles vaporeuses (
Balzac,
Sarrasine, p. 404);
b) 1874
toilette de bal vaporeuse (
Mallarmé,
Dern. mode, p. 795). Empr. au lat.
vaporosus « plein de vapeurs ».