VANTER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 réfl.
soi vanter de [
aucune rien] (
Roland, éd. J. Bédier, 3974: Hom ki traïst altre nen est dreiz qu'il s'en
vant); 1485-86 empl. abs. (
Maistre Pierre Pathelin, éd. R. T. Holbrook, 15: Encor ne le dis-je pas pour me
vanter);
2. 1180-90
id. « être assuré de (quelque chose) » (
Alexandre de Paris,
Alexandre, III, 2625 ds
Elliott Monographs, n
o37, p. 202);
3. 1580 trans. (
Montaigne,
Essais, I, 40, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 251: on le
vantoit d'estre excellent joüeur). Du b. lat.
vanitare, seulement relevé sous la forme du part. prés.:
vanitantes subst. plur. masc. « les bavards, le vain peuple »;
vanitantia plur. neutre « les vanités » (
St Augustin ds
Blaise Lat. chrét., v. aussi
Du Cange et
Nierm.).