VAHINÉ, subst. fém. Étymol. et Hist. 1771 ainé (L. A. de Bougainville, Voyage autour du monde, Paris, p. 389: Vocabulaire de l'île Taiti [...] Ainé, fille); 1778 wa'heine (J. Cook, Voyage dans l'hémisphère austral, trad. de l'angl., t. 4, p. 278: [vocab. de la lang. des Isles de la Société] Femme (une jeune) Wa'heine); 1778 veheine, veheina ( Forster, Observations, à la suite de J. Cook, op. cit., t. 5, p. 339: [les Taïtiens appellent] les femmes Veheine; p. 360: veheina); 1875 vehine (A. Pailhès, Souvenirs du Pacifique ds Le Tour du Monde, p. 263: [aux îles Marquises] le mari appelle sa belle-sœur vehine (femme, épouse), à cause d'un vieil usage qui semble lui donner des droits sur elle); 1893 vahiné (P. Gauguin, Noa Noa, in Oviri, pp. 104-105 ds Rob. 1985: [à Tahiti] ma vahiné m'accompagnait); 1898 véhiné ( Tautain, Étude sur la dépopulation de l'archipel des Marquises ds L'Anthropologie, t. 9, p. 304: [dans le groupe nord-ouest de l'archipel des Marquises] les véhiné). Mot signifiant « femme » dans les lang. du groupe polynésien: sandwichien ouaïné (1822, J. E. V. Arago, Promenade autour du monde, p. 499 ds Arch. St. n. Spr. t. 205, p. 372: Femme − Ouaïné), maori wahine ( Te Reo, t. 21, 1978, p. 7), hawaïen wahine, samoan fafine, marquisien vehine, tahitien vahine ( Lang. Monde 1952, p. 669). En angl., le mot est att. dep. 1773 ( whinies, plur., empr. au maori, ds NED Suppl.2, s.v. wahine) et av. 1779 ( veheina, J. Cook, III, 271 ds Te Reo, t. 19, 1976, p. 75).
|