VACHERIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1205 « troupeau de vaches » (
Guillaume de Palerne, éd. H. Michelant, 671: Et comme en la forest gardoit La
vacherie a un preudome); mil.
xiiies. [ms. C] (
Roman de Thèbes, éd. Constans, 8634; éd. Raynaud de Lage, 8193: bercheries) − 1675, J.-H.
Widerhold,
Nouveau dict. français-allemand d'apr.
FEW t. 14, p. 101a;
2. 1336 « étables à vaches » (texte ds
Varin,
Archives administr. de la ville de Reims, t. II, 2
epart., p. 749);
3. 1549
vaquerie « lieu où se fait la traite et la vente du lait » (
Journal du Sire de Gouberville, p. 55 ds
Poppe, p. 116); 1690
vacherie (
Fur.).
B. 1. 1867 « nonchalance, avachissement » (
Delvau, p. 493);
2. 1872, juin « manière d'agir entièrement animale (c'est-à-dire dépourvue de la raison et de la volonté qui caractérise l'homme) » (
Bachaumont ds
Le Constitutionnel, cité par
Larch., p. 232; v. R.
Arveiller ds
R. Ling. rom. t. 38, pp. 18-19);
3. 1885
faire des vacheries « commettre des méchancetés » (d'apr.
Chautard, p. 190); 1894 (
Virmaitre,
Dict. arg. fin-de-s., p. 304:
vacheries: saletés faites à quelqu'un). Dér. de
vache*; suff.
-erie*.