VACCINER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) 1801 « inoculer la vaccine pour prévenir la variole » (
Décade philos., n
o16, 10 ventôse an IX, p. 393); 1807 part. passé adj. subst. (Ph.
Pinel,
Nosographie philos., 3
eéd., t. 2, p. 37); 1842 adj.
vacciné (
Stendhal,
Lamiel, p. 39);
b) 1852 p. ext. « inoculer avec une substance organique propre à créer une réaction immunitaire préventive ou curative contre une maladie » (
Journ. de méd. et de chir. pratiques, XXIII, p. 387 ds
Quem. DDL t. 8);
2. 1863 p. métaph. « donner l'expérience d'un sentiment ou d'une situation pour en prévenir les risques » (
Sainte-
Beuve,
Nouv. lundis, t. 5, p. 7); 1880 « inoculer un microbe à l'état atténué » (
Pasteur,
Sur les maladies virulentes [...],
Comptes rendus de l'Ac. des Sc., t. 90 ds
Hist. de la lang. fr. 1880-1914, Paris, éd. du CNRS, 1985, p. 115); 1890 adj.
vacciné « armé, résistant, qui ne peut plus se laisser surprendre ou étonner » (
Bourget,
Physiol. amour mod., p. 367). Dér. de
vaccine*; dés.
-er.