VACATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. 1355
vacacions de droit « dispense de charges publiques » (
Bersuire,
Tite-Live, ms. Ste-Gen., f
o126c ds
Gdf.); 1370 (
Oresme,
Livre des Ethiques, X, 13, éd. A. D. Menut, p. 121: et par
vacacion il entent repos ou cessacion de labeur ou de occupacion en negoces);
2. 1425, mai
vacations « temps pendant lequel le parlement ou les tribunaux cessent leurs fonctions » (
Ordonnance de Henri VI ds
Isambert,
Rec. gén. des anc. lois fr., Paris, Belin-Leprieur, t. 8, p. 700); 1611
chambre des vacations (
Cotgr.,
s.v. chambre);
3. 1460, 5 août « état d'une charge qui est sans titulaire » (
Reg. des Consaux, 1454-1461, Arch. Tournai ds
Gdf.).
B. 1. a) 1390 « occupation » (
Gaston Phebus,
Livre des Oraisons, éd. G. Tilander, 24, 4, p. 52);
b) 1408 « action de professer un métier » (Texte ds A.
Thierry,
Rec. des monuments inédits de l'hist. du Tiers État, t. 2, p. 51);
2. 1402 « temps consacré à l'accomplissement de certaines fonctions (spécialement d'un homme de loi) » (
Nicolas de Baye,
Journal, éd. A. Tuetey, t. 1, p. 50);
3. 1668 subst. plur. « honoraires alloués aux gens de loi » (
Racine,
Plaideurs, II, 13). A empr. au lat.
vacatio « exemption, dispense », dér. de
vacatum, supin de
vacare « être libre, inoccupé » v.
vaquer. B dér. de
vaquer*; suff.
-(a)tion*.