VACANT, -ANTE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1207 « qui n'a pas de titulaire » (
Assises et Arrêts de l'Échiquier de Normandie, éd. A. I. Marnier, p. 80);
2. 1378 « qui n'a pas de propriétaire, épave »
biens vacans (
Reg. commiss. ds
Du Cange,
s.v. vacantia); spéc. 1413, 25 mai
biens vacquans « biens dont le propriétaire est mort et n'a pas laissé d'héritier » (
Ordonnances des Rois de France, t. X, p. 75); 1525
succession vacante (
Nouv. Coutumier gén., t. 3, p. 1080);
3. 1557 « qui est disponible »
place vaquante (
Du Bellay,
La Vieille Courtisane, 154 ds
Divers jeux rustiques, éd. V.-L. Saulnier, p. 154);
4. 1906 « absent (de l'esprit) » (
Claudel,
Part. midi, II, p. 1017: il reste
vacant, puis revient à lui-même par un effort). Empr. au lat.
vacans, part. prés. de
vacare « être vide, inoccupé », v.
vaquer.