VACANCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. 1305-07 « état d'une charge qui est sans titulaire » (
Recueil de lettres anglo-françaises, éd. Tanquerey, p. 93: en tens
vacaunce de Abbesse); 1601 (Cl.
Fauchet,
Fleur de la Maison de Charlemaigne, p. 111); 1643
vacance du saint siege (A.
Arnauld,
De la fréquente Communion, p. 335); 1719
vacance du Trône (R.
Vertot,
Histoire des Révolutions, p. 252); p. ext. 1830 « poste sans titulaire, à pourvoir » (
Bayard,
Ma place, I, 2, p. 220: j'ai appris qu'il y avait à Paris une
vacance);
2. 1884 « caractère de ce qui est disponible » (
Huysmans,
À rebours, p. 288: la
vacance de son esprit).
B. 1. 1594 subst. fém. plur. « période où les tribunaux interrompent leurs travaux » (
Nouv. Coutumier gén., t. 2, p. 211: en temps des
vacances);
2. a) 1596 subst. fém. sing. « jour de repos » (
Hulsius) − 1778,
Ac. ,,il se dit aussi au singulier: un jour de vacance`` − 1878,
ibid. ,,il se dit quelquefois au singulier``; 1669 subst. fém. plur. (
Widerhold Fr.-all.);
b) 1623 subst. fém. plur. « les vacances scolaires » (
Sorel,
Hist. comique de Francion, III, éd. E. Roy, t. 1, p. 188); 1834
une classe de vacances (M.
de Guérin,
Corresp., p. 163). Dér. de
vacant*.