VÉLAUT, interj.
Étymol. et Hist. 1683
vellau (J. E.
de Selincourt,
Le Parfait chasseur, Paris, p. 378 ds
Tilander Mél. 1958, p. 74: a veuë du Renard l'on crie
vellau); 1701
velaut, veloo (
Fur.). Interj. issue de l'expr.
voy-le la « le voilà » (s.-ent.: le lièvre), empl. pour inciter les chiens à suivre la voie de la bête (1583, Cl.
Gauchet,
Le Plaisir des champs, éd. P. Blanchemain, p. 49 ds
Tilander Mél., p. 58: « ha! levrier! »
voy-le la; p. 140:
voylela), par l'intermédiaire d'une série de formes:
vellelà (
ca 1635, J.
de Ligniville,
La Meutte et venerie pour le lievre, éd. 1948, p. 3 ds
Tilander Mél., p. 59),
*velela hau, velelau (1742, [
Gaffet de La Briffardière],
Nouv. traité de vénerie, p. 253,
ibid., p. 72). En a. et m. fr., le pron. indiquant la pers., l'animal ou la chose désigné(ée) s'intercalait entre les deux éléments de la prép.
voilà, qui n'étaient pas encore soudés.