VÉLANI, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. 1553
velonie « cupule du gland du chêne d'Orient (
Quercus aegilops), utilisée en tannerie et en teinturerie » (P.
Belon,
Observations de plusieurs singularitez, l. 1, chap. 30, f
o31 v
o: une forest d'Esculus [dans l'île de Lemnos] [...] elle rend une drogue, que les Grecs et les Italiens appellent de la
Velonie); 1787
velonnée (C.
de Peyssonnel,
Traité sur le commerce de la Mer Noire, t. 1, p. 75 ds
Littré,
s.v. vallonée); 1839
vallonée (
Comm. t. 2).
II. 1. 1717
vélani « cupule du gland du chêne d'Orient » (
Tournefort,
Rel. d'un voyage du Levant, t. 1, lettre VIII, p. 334: on y recueille [dans l'île de Zia, en Grèce] [...] beaucoup de
Velani; c'est ainsi qu'on appelle le fruit d'une des plus belles especes de chêne qui soient au monde);
2. 1807
chêne vélani « espèce de chêne (
Quercus aegilops) » (
Bosc,
Sur les différentes espèces de chênes ds
Mém. de la classe des sc. math. et phys. de l'Inst. nat. de France, 1
ersemestre, p. 326: le chêne
vélani ou vélanède); 1811
vélani (
Chateaubr.,
loc. cit.). I empr. au gr. médiév. *β
ε
λ
α
ν
ε
́
α, *β
α
λ
α
ν
ι
́
α « chêne (Quercus aegilops) » (att. par le gr. mod. dial. β
α
λ
α
ν
ι
́
α, β
ε
λ
α
ν
ι
́
α), du gr. class. β
α
́
λ
α
ν
ο
ς « gland; chêne » (v.
Kahane Byzanz, chap. 4, § 59, col. 382;
DEI, s.v. vallonèa). II empr. au gr. mod. β
ε
λ
α
́
ν
ι (et β
ε
λ
α
ν
ι
́
δ
ι) « gland » (
Du Cange Graec. 1688), β
α
λ
α
́
ν
ι (et β
α
λ
α
ν
ι
́
δ
ι) même sens (A.
Thomas ds
Romania t. 29, p. 207), du gr. class. β
α
́
λ
α
ν
ο
ς « gland; chêne » (v.
Kahane,
loc. cit.; A.
Thomas,
loc. cit.;
FEW t. 1, p. 210 et t. 20, pp. 19-20;
DEI, s.v. vallonèa;
NED,
s.v. valonia).