VÉHÉMENT, -ENTE, adj.
Étymol. et Hist. Ca 1200 « violent, impétueux »
vehement espir (
Job, éd. X. Foerster, f
o35 v
o, p. 340); en partic.
1. 1370 « qui se manifeste avec une force soutenue et impétueuse » (
Oresme,
Ethiques, éd. A. D. Menut, VII, 20, p. 409);
2. 1409 « qui témoigne de la fougue et de la passion de convaincre »
vehementes raisons prouvées et solues (
Christine de Pisan,
Faits et bonnes mœurs du roi Charles V, 1
repart., prol., éd. S. Solente, p. 5);
3. ca 1480 « (de quelqu'un) qui s'exprime avec fougue, passion » (
Guillaume Coquillart,
Monologue Coquillart, 311 ds
Œuvres, éd. M. J. Freeman, p. 240);
4. ca 1485 « d'une intensité extrême »
une erreur vehemente (
Myst. Vieux Testament, XV, 3749, éd. J. de Rothschild, t. I, p. 353). Empr. au lat. class.
vehemens « emporté, impétueux; violent, intense ».