URAEUS, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1529
ureus (G.
Tory,
Champfleury, f
oLXXIII v
o[citant Horapollon]: celluy Serpent est dict et apelle des dicts Egyptiens
Vreus. C'est a dire, Basilisc), attest. isolée; 1822
uréus (J.-F.
Champollion,
Lettre à Dacier ds
Précis du système hiéroglyphique des anciens Égyptiens, Paris, 1828, p. 69: [cartouche] soutenu par deux
uréus ou
aspics royaux); 1858
uraeus (
Gautier,
Rom. momie, p. 282). Forme latinisée du gr. ο
υ
̓
ρ
α
ι
̃
ο
ς, donné par Horapollon comme le nom égyptien du cobra (
Horapollon,
Hieroglyphica, éd. C. Leemans, Amsterdam, 1835, I, 1, p. 2: ο
́
φ
ι
ν [...] ο
́
ν
κ
α
λ
ο
υ
̃
σ
ι
ν
Α
ι
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ν, ο
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Ε
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λ
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ν
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τ
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β
α
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ι
λ
ι
́
σ
κ
ο
ν; v. aussi
Liddell-
Scott et
NED). Deux hyp. ont été proposées, concernant l'orig. égyptienne du gr. ο
υ
̓
ρ
α
ι
̃
ο
ς, la deuxième ayant la préférence des spécialistes (renseignements communiqués par P. Swiggers): − soit
jr.t, part. actif fém. signifiant propr. « celle qui se dresse, qui s'érige » (
Erman ds
Z. für ägyptische Sprache 46, 1909, 99-103); − soit
wrrj.t propr. « celle qui devient grande, qui croît », part. actif fém. de
wrr « devenir grand » (le part. s'appliquant au serpent), d'apr. J.
Osing,
Die Nominalbildung des Ägyptischen, Mainz, 1976, p. 196, qui propose la reconstruction suiv.:
wrér - j/wt.