CADUC, UQUE, adj. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1346-1407 « qui est près de sa chute (d'un inanimé) » ( E. Deschamps, B.N. 840, f o434 cdans Gdf. Compl.); 1543 (d'animé) ( G. de Selve, Huict Vies de Plutarque, Prologue du Translateur dans Hug.); 2. 1356 subst. fém. méd. caduque « épilepsie » ( Mandeville, ms. Didot, f o19 r odans Gdf.); 1520 mal caducque ( Michel de Tours, trad. de Suétone, I, 21 r odans Hug.); 3. 1690 dr. « annulé » ( Fur.); 4. 1803 bot. ( Boiste).
Empr. au lat. caducus « (surtout en parlant des feuilles, des fruits), qui tombe, ou est près de sa chute », ( Caton, Agr., 23 dans TLL s.v., 33, 78); d'où « fragile, périssable », ( Cicéron, Nat. deor., 1, 98, ibid., 35, 33); terme méd. « qui tombe du fait de l'épilepsie, épileptique », ( Apulée, Apol., 43, ibid., 34, 48), d'où en b. lat. l'adj. substantivé caduca (affectio) « épilepsie », ( Chiron, 490, ibid., 34, 68); terme jur. dep. Cicéron, De orat., 3, 122, ibid., 36, 23.
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