UNIVOQUE, adj.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1370 méd. (G.
de Chauliac,
Chirurgie ds
Sigurs, p. 78); 1478
signes univoques (
Le Guidon en françois, trad. N. Panis, f
o163,
ibid., p. 342: [en lepre] plusieurs signes equivoques et pou
univoques); 1832
symptômes univoques (
Raymond);
2. fin
xives. « se dit de noms qui s'appliquent dans le même sens à plusieurs choses » (
Roques t. 2, n
o13451: univocus [...]
univoques. qui signifie une chose);
3. 1511 physiol.
union univocque « union du mâle et de la femelle » (J.
Lemaire de Belges,
Concorde des deux langages,
Temple de Vénus, 385, éd. J. Frappier, p. 23: Mutuel meuf, unïon
univocque); 1690
génération univoque (
Fur.);
4. a) 1521 gramm.
mot, terme univoque « le même mot, répété plusieurs fois à la rime, ou au début de plusieurs phrases successives (vice de répétition, de redite) » (P.
Fabri,
Art de rhétorique, éd. A. Héron, t. 1, p. 160: ung semblable mot
univocque; t. 2, p. 121: quelque terme
univoque);
b) 1765
homonyme univoque « homonyme homophone et homographe » (
Encyclop. t. 8, p. 282b);
5. 1768 mus.
consonnances univoques (
Rousseau, p. 539);
6. 1932 log. (
Lal. t. 2). [
Cf. bi-univoque (1904 H.
Lebesgue,
Leçons sur l'intégration et la rech. des fonctions primitives, p. 41: une correspondance
bi-univoque)]. Empr. au b. lat.
univocus « qui n'a qu'un son; gramm.: qui n'a qu'un seul nom », formé des élém.
uni- et
-vocus (élém. formants
uni-*,
-voque*; v. également
Cottez,
s.v. -voque1et
-voque2).
Cf. équivoque.