UNILATÉRAL, -ALE, -AUX, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1778 bot.
fleurs unilatérales (
Lamarck Flore fr. t. 1, n
o531);
2. 1804 dr. (
Code civil,
loc. cit.);
3. 1877 « qui ne voit qu'un côté des choses » (
Littré Suppl.);
4. 1933 phonét. (
Mar. Lex.). Comp. de l'élém. formant
uni-* et de
latéral*.
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Histoire :
A. 1. a. « situé d'un seul côté ». Attesté depuis 1778 (Lamarck, Flore, volume 1, n° 531 : Les fleurs simples […] se nomment latérales lorsqu'elles sont placées sur les côtés de la tige […], unilatérales lorsqu'elles sont rangées du même côté de la tige). -
A. 1. b. « (son) articulé en ne laissant passer l'air que d'un côté de la langue ». Attesté depuis 1933 (Marouzeau, Lexique, cf. supra). -
A. 2. « qui ne voit qu'un côté des choses ». Attesté depuis 1877 (Littré, Suppl. : Un écrivain chilien contemporain, Jenaro Abasolo, a dit : Un génie unilatéral comme Bossuet ne pouvait approfondir la philosophie de l'histoire, Félix Bovet [de Neuchâtel, Suisse], qui ajoute : Tous ceux qui ont traduit de l'allemand en français ont regretté de n'avoir pas d'équivalent pour einseitig [qui ne voit qu'un côté]). -
B. 1./2. « qui n'engage qu'une seule partie en présence ». Attesté depuis 1760 (Pothier, Coutumes2, volume 1, Introduction générale, page 80, § 115 : De‑là la division des contrats en synallagmatiques, par lesquels chacune des deux parties s'engage réciproquement envers l'autre […] & en contrats unilateraux par lesquels il n'y a que l'une des parties qui s'engage envers l'autre ; tel est le contrat de prêt d'argent). -
Origine :
Formation française : confixé formé du confixe uni‑* (cf. uni-* I. A. 1. a) et du confixe ‑latéral (issu de latinismes comme équilatéral* et quadrilatéral*, cf. Cottez2). Cf. von Wartburg in FEW 5, 205b, latus II 5.
Rédaction TLF 1994 : Équipe diachronique du TLF. - Mise à jour 2006 : Michel Séjean ; Aurore Koehl. - Relecture mise à jour 2006 : Nadine Steinfeld ; André Thibault ; Éva Buchi.