UNDERGROUND, subst. masc. inv.
Étymol. et Hist. 1966 adj.
cinéma « underground » (
L'Express, 14 nov., p. 84, col. 3); 1967 subst. (
Le Nouvel Observateur, 8-14 nov., 40c ds
Höfler Anglic.). Empr. à l'angl.
underground « souterrain » comp. de
ground « sol » et de
under « sous », prép. fonctionnant comme préf. Att. dep. le
xvies., d'abord comme adv. puis comme adj. qualifiant des éléments, des choses ou des phénomènes souterrains,
underground est att. au fig. dep. la fin du
xviies. dans la qualification de qqc. de caché ou de secret, d'où son empl., att. dep. 1939, pour qualifier des groupes ou organisations agissant dans la clandestinité et dep. 1953 pour qualifier ce qui relève d'une culture marginale; de là l'empl. subst. pour désigner un groupe ou un mouvement d'où émane cette culture (v.
NED et
NED Suppl.2). Comme subst.,
underground qui désignait des choses souterraines servit en partic. dans l'appellation du ch. de fer souterrain de Londres (1866
the Underground ds
NED Suppl.2, d'où un empl. isolé faisant réf. au métro de Londres:
usagers de l'« Underground » Le Monde, 23 janv. 1959, p. 8 ds
Humbley t. 2 1974, p. 772).