TÊTIÈRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1181-90
testiere « harnachement de la tête du cheval, auquel le mors et la bride sont attachés » (
Chrétien de Troyes,
Graal, éd. F. Lecoy, 5085);
2. a) déb.
xvies. « bonnet des sots » (
Recueil Trepperel ds
Sotties, XV, 374, éd. Droz, t. 1, p. 333), a vécu dans certains parlers région. pour désigner différentes sortes de bonnets, capuches, coiffures (v.
FEW t. 13, 1, p. 278b);
b) 1680 « bonnet de toile que porte le nourrisson » (
Rich.);
3. a) 1639 « garniture (de guipure, dentelle...) qui protège le haut du dossier d'un siège » (
Gazette de France cité ds
Havard);
b) 1769 typogr. « garniture que l'on place en tête des pages à l'imposition » (
Encyclop., Planches, t. 7, II, p. 3);
c) α) 1771 mar. (
Trév.:
Tétière. Partie de la voile qui joint la vergue dans toute son étendue);
β) 1831 (
Will.:
Têtière. On nomme ainsi le bord supérieur d'une voile carrée, garnie de sa ralingue de faix et des œils-de-pie percés en dessous fort près, suivant toute la longueur de la ralingue);
d) 1881 serr. (
Chabot). Dér. de
tête*; suff.
-ière*.