TÉNACITÉ, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1370-72 « avarice » (
Oresme,
Ethiques, éd. A. D. Menut, p. 236, commentaire 2. Le ms. porte « revacité », qui, d'apr. l'éd. dans sa note 3 doit être corrigé en « rapacité », mais tant qu'on n'aura pas identifié ce mystérieux « revacité »,
ténacité sera une correction acceptable); fin
xives. (
Aalma, 12274 ds
Roques t. 2, p. 410);
2. 1489 [éd.] « caractère d'une personne tenace, attachement opiniâtre (à une idée, un projet, une volonté) » (
La Mer des Histoires, II, 94 r
o);
3. a) 1540 [éd.] « caractère tenace » (
Guill. Michel,
Bucoliques de Virgile, f
o23 v
o:
tenacité d'amours);
b) 1760 « faculté de la mémoire de retenir longtemps ce qu'on a appris » (
Bonnet,
Ess. anal. âme ds
Œuvres, t. 6, p. 31);
4. a) 1611 « caractère de ce qui tient fortement, viscosité » (
Cotgr.);
b) 1765 « résistance offerte par un corps à la rupture » (
Encyclop.). Empr. au lat.
tenacitas « action de tenir ou de retenir solidement, parcimonie, avarice », dér. de
tenax, -acis (
tenace*).