TUTEUR, -TRICE, subst.
Étymol. et Hist. 1. 1265 dr.
tutor masc. (
Livre de jostice et de plet, éd. Rapetti, II, I, p. 75: doner
tutors as orfelins); 1301
tutreisse fém. (
Ch. des comptes de Paris, Livre rouge ds
Du Cange,
s.v. tutella); 1373
tuteresse (Arch. nat. JJ 105, ch. 210,
ibid.,
s.v. administratorius); 1462
tutrice (
Mém. ... preuves à l'hist. de Bretagne, éd. H. Morice, III, 33, 40 ds
Bartzsch, p. 89);
2. ca 1380
tuteur « celui qui protège » (
Jean Lefèvre,
Vieille, éd. H. Cocheris, p. 93: Quant cil lui est persecuteur Qu'il cuide patron et
tuteur);
ca 1516
tutrice (
Jean Perréal,
Complainte de Nature à l'alchimiste errant, 465 ds
Rose, éd. D. M. Méon, t. 4, p. 144: Or est terre mere et nourrice De toutes choses et
tutrice);
3. 1702 arboric. (
Fur.). Empr. au lat.
tutor,
-oris « défenseur, protecteur, gardien; [dr.] tuteur, curateur », b. lat.
tutrix, -icis « [dr.] tutrice; protectrice », v. aussi suff.
-(er)esse2.