TURNE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1480-1500 « maison » (
Dialogue de Gautier et Martin, 229 ds
Trois farces fr. inéd., éd. P. Aebischer, p. 179), attest. isolée; de nouv. 1799 (P.
Leclair,
Hist. brig. et assass. Orgères, p. 134);
2. 1822 « petite maison, logis sans confort » (d'apr.
Esn.);
3. 1882 « chambre d'élève » (d'apr.
Esn.);
4. 1910 « salle de travail » (
Moch,
X-Lex., p. 60). Prob. empr. par l'arg. à l'alsac.
Turn « prison », d'où « maison » (corresp. à l'all.
Turm « tour », anc. et dialectalement « prison »).