TURLURETTE, subst. fém. et interj.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1175
turluete « cornemuse » (
Chronique Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 30728; vers 30767:
turluele); fin
xives.
turelurette (E.
Deschamps,
Balades, 788, 22 ds
Œuvres, éd. De Queux de Saint-Hilaire, t. 4, p. 295);
2. a) 1433-60
turelurette parole de refrain (
Passion de Semur, éd. P. T. Durbin et L. Muir, 7194: l'antan tu la
turelurette, l'antan tu) , attest. isolée; à nouv. 1829 (
Béranger,
loc. cit.);
b) 1855 interj. marquant l'insouciance, le refus (
Labiche,
loc. cit.);
3. ca 1540
toullourette « femme gaie qui aime à s'amuser (?) » [
Hug. ne donne pas de déf.] (
Les Grans Regretz et Complainte de madamoyselle du Pallais ds
Anc. poés. fr., t. 13, p. 422: Pour demonstrer que suis la
toullourette, Servant Amours, vraie pour amourette); 1745
tourlourette « grisette » (
Platiau [pseudonyme de
Panckoucke],
Poème en vers burlesques sur la bataille de Fontenoy ds
Gdf.,
s.v. turelurete); 1853
turlurette « femme gaie » (
Labiche et
Lefranc,
loc. cit.). Dér. de
turelure*; suff.
-ette (
-et*).