TURLUPINER, verbe
Étymol. et Hist. 1. a) 1615 trans. « se moquer de » (
Harangue de Turlupin ds
Variétés hist. et littér., t. 6, p. 71: Vrayment, c'est bien
turlupiné! il nous la donne là belle!); 1695 (
Regnard et
Dufresny,
La Foire Saint-Germain, I, 7 ds
DG: voici le docteur; il faut le
turlupiner);
b) 1790 « tourmenter, tracasser » (
Hébert,
Père Duchêne, Br., n
o10, fasc. III, p. 283, 24 oct. ds
Brunot t. 10, p. 217: ce bruit d'enfer [...] me «
turlupine » bougrement la tête); 1850 (
Flaub.,
Corresp., p. 254: ce qui me
turlupine);
2. 1680 intrans. « faire des plaisanteries de mauvais goût » (
Rich.). Dér. de
turlupin*; dés.
-er.