TURKMÈNE, TURCOMAN, TURKOMAN, -ANE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1. a) Fin
xiies.
Turckeman subst. ethnique (
Robert le Diable, éd. E. Löseth, 1995: li
Turckeman d'Alenie [pays des Alains]);
ca 1298
Turcomans (
Rusticien de Pise,
Marco Polo, éd. L. F. Benedetto, p. 14);
ca 1450
Turquemans (
Ghillebert de Lannoy,
Voyages et ambassades, Rapports ds
Œuvres, éd. Ch. Potvin, p. 122); 1697
Turkman (B.
d'Herbelot,
Bibl. orientale, p. 900:
Turkman, ou Turcomans, c'est à dire semblable aux Turcs); 1870
Turkmène (
Besch.);
b) ca 1298
turcoman adj. ethnique
(
Rusticien de Pise,
loc. cit.: buen chavalz
turcoman); 1787
turkman (
Volney,
Voyage en Syrie et en Égypte, t. 1, p. 383: les Hordes
Turkmanes; t. 2, p. 13: un prince
Turkman); 1826
turkoman (
Balbi,
Introd. à l'atlas ethnographique du globe, p. 149: peuplades
turkomanes); 1870
turkmène (
Besch.);
2. 1826
turkoman subst. ling. (
Balbi,
loc. cit.); 1904
turcoman (
Nouv. Lar. ill.); 1939
turkmène (
Civilis. écr., p. 24-3). Empr. au persan
Turk(u)mān « Turcoman » ou au turc
Türkmen «
id. » (v.
Lang. Monde, p. 332;
Vasmer t. 3, p. 155;
Klein Etymol.).
Cf. lat. médiév.
Turcomannus (
ca 1190 ds
Latham).