TRUQUAGE, TRUCAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1872 (
Littré:
Trucage [...] Terme presque d'argot désignant cette industrie borgne qui consiste à faire payer très-cher à des amateurs passionnés pour l'antique des objets fabriqués la veille et savamment habillés d'un vernis d'ancienneté);
2. 1876 (
Lar. 19e:
Trucage [...] Argot. Emploi de trucs, de moyens adroits et peu délicats pour arriver à ses fins, particulièrement pour tromper le public);
3. a) 1907 cin. (
Méliès,
V. Cin., A.G.I.P., p. 369 ds
Giraud 1956,
s.v. truc: Toute une série de procédés dont l'ensemble ne peut porter un autre nom que celui de «
truquage », nom peu académique),
cf. aussi
Lar. mens. t. 5 1920, p. 122, col. 1: ,,le public, trop habitué à ne voir dans le cinéma que du
truquage``; p. 123, col. 1: ,,Tous ces effets [...] sont le résultat de
trucs ingénieux``;
b) 1929 cin. « procédé donnant l'illusion d'une réalité » (
Lar. 20e,
s.v. cinématographe, pl. II, n
o5 [illustration se trouvant ds
Lar. univ. t. 1 1922 sans l'appellation
trucage]). Dér. de
truc1* et de
truquer*; suff.
-age*.