TRONCHE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1298 « bûche, poutre » (
Ordonnances relatives aux métiers de Paris ds
Étienne Boileau,
Métiers, éd. G.-B. Depping, p. 457); 1409
tronce (
Bail, Arch. MM 32, f
o23 r
ods
Gdf.); en partic. 1755
tronche « grosse pièce de charpente non encore prise en œuvre, qu'on peut utiliser spécialement pour faire une courbe rampante pour un escalier » (D'
Aviler,
Dict. d'arch. civile...); 1771
tronce (
Trév.).
B. 1. 1554
tronche « billot de bois sur lequel on coupe les marchandises » (
Arrêt du parlement, 26 juin [
Félibien,
Histoire de Paris, pièces justificatives, t. I
er, p. 647] ds
Havard);
2. av. 1577 « arbre de futaie dont on coupe les branches périodiquement » (R.
Belleau,
L'Adieu à son papillon ... ds
Œuvres poét., éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 2, p. 459);
3. 1596 fam. « tête » (
Vie généreuse des Mercelots, Gueuz et Boesmiens ds
Variétés hist. et littér., éd. E. Fournier, t. 8, p. 182). Forme fém. de
tronc* qui représente un lat. pop. *
trunca; la forme
tronce d'apr.
tronçon*.