TRITURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1610 « action de triturer » (
Jan du Val,
Tresor des preservatifs ds
Delb. Rec. d'apr.
DG), attest. isolée, repris comme ,,vieilli`` par qq. dict. dep.
DG;
ca 1790 fig. « fait d'être rompu à une chose, par le maniement habituel » (C. rendu à la Convent. de Philipp., 3
epart., p. 29 ds
Brunot t. 9, p. 1142, note 3: Gillet sera presqu'impossible à remplacer [...] sa grande «
triture des affaires »). Empr. au lat.
tritura, -ae « action de frotter » et « battage du blé » formé sur le supin
tritum de
tero « frotter, de manière à enlever la balle, battre le blé », « frotter de manière à broyer » et « frotter souvent de ses pas » d'où au fig. « user », « rendre banal, commun », notamment au part. passé
tritus « habitué à, rompu à ».