TREILLIS1, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1225
trelie de fer [il est difficile de déterminer si cette forme représente
treillis1* ou
treille1*] « ouvrage de fer qui sert de clôture » (G.
Espinas,
Vie urbaine de Douai, t. 3, p. 20); 1294
treslis -« ouvrage de bois, de fer qui sert de clôture; grillage, grille » (
Miracle St Eloi, 50 ds
Gdf. Compl.);
ca 1300
treilleiz «
id. » (
Guillaume de Saint-
Pathus, Miracles St Louis, éd. P. B. Fay, XXXIII, 64); 1306
treillis (
Joinville,
St Louis, éd. N. L. Corbett,346);
2. 1581
treillis « grilles qui sont dans la visière des casques et qui servent de timbre aux armoiries » (
De Bara,
Le Blason des Armoiries, 45);
3. 1690 « ensemble des frettes, quand les croisements sont cloués » (
Fur.);
4. 1904 « ouvrage de construction métallique fait de poutres entrelacées et rivetées, formant un tout rigide » (
Nouv. Lar. ill.).
B. 1952 math. (
C.r. de l'Ac. des sc., 1
ersem., p. 30). Dér. de
treille1* au sens 2; suff.
-is*. Les formes du type
trelis manifestent l'infl. de
treillis2.