TRANSCRIPTION, subst. fém.
Étymol. et Hist. a) 1518 « action de copier un acte, copie » (
Cart. de Cysoing, p. 545 ds
Gdf. Compl.);
b) 1558 « action de copier un texte quelconque » (S.
Fontaine,
Histoire catholique, 299b ds
Fr. mod. t. 6, p. 176);
c) 1765 « action de reporter un compte d'un livre dans un autre » (
Encyclop. t. 16);
d) 1828 mus. (
Mozin-
Biber);
e) 1888 (
Le Maître Fonétique [suppl. au Journal
l'Instituteur sténographe, 3
eannée, n
o1, p. 1]:
transcripsion fonétique); 1890
transcription phonétique (P.
Passy,
Ét. sur les changements phonét., p. 76). Dér. de
transcrire* d'apr.
inscrire/inscription*; le lat.
transcriptio est att. chez les juriste au
iies. au sens de « transfert (de propriété, de dette) » (v.
OLD) et au
iiies. au sens de « copie de manuscrits » (v.
Souter Later Latin).