TRANQUILLE, adj.
Étymol. et Hist. a) Ca 1470 « paisible, serein » (
Georges Chastellain,
Chronique, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 3, p. 470: que ta mort te rende patience
tranquille);
b) 1580 (
Montaigne,
Essais, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 218: vie solitaire,
tranquille et philosophique);
c) 1580 (B.
Palissy,
Discours admirable, p. 227: mesme ... lors que les eaux sont les plus
tranquilles);
d) 1680 (M
mede Sévigné,
Corresp., éd. A. Duchêne, t. 2, p. 915: Soyez
tranquille sur ma santé);
e) 1684
baume tranquille (
Id.,
ibid., t. 3, p. 152). Empr. au lat.
tranquillus « calme, paisible, serein » (s'est dit d'abord à propos de la mer, puis des hommes, p. oppos. à
iratus « irrité », s'est étendu ensuite à toutes sortes de choses, v.
Ern.-
Meillet).