TRACHÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1240 anat.
la trachie arterie « portion du conduit aérifère comprise entre l'extrémité inférieure du larynx et l'origine des bronches » (
Roger de Salerne,
Chirurgie, éd. D. J. A. Ross ds
Z. fr. Spr. Lit. t. 86, p. 259);
b) ca 1370
trachée (
Jean Lefèvre,
Lamentation Matheolus, I, 217 ds T.-L.);
2. 1734 zool. « appareil respiratoire de la plupart des arthropodes » (
Réaumur,
Hist. nat. des Insectes ds
Brunot t. 6, pp. 577-578, note 5);
3. 1746-48 bot. (
James,
Dict. de méd. ds
Trév. 1752). 1 a empr. au gr. τ
ρ
α
χ
ε
ι
̃
α
α
̓
ρ
τ
η
ρ
ι
́
α littéral. « artère raboteuse » appelée ainsi à cause de ses anneaux, le gr. dit aussi simplement α
̓
ρ
τ
η
ρ
ι
́
α (v. aussi
artère) comp. de τ
ρ
α
χ
ε
ι
̃
α, fém. de τ
ρ
α
χ
υ
́
ς « rude, raboteux » et de α
̓
ρ
τ
η
ρ
ι
́
α « artère » (v. ce mot); b empr. au b. lat.
trachia « trachée artère » (du gr. τ
ρ
α
χ
ε
ι
̃
α) et étendu à la lang. de la bot.