TRÉPAS, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1135
trespas de vent « souffle de vent (exprimant le peu de valeur, la vanité de quelque chose) » (
Couronnement Louis, éd. Y. Lepage, AB, 844);
b) 1155 « passage resserré, défilé » (
Wace,
Brut, éd. I. Arnold, 2938) −
xvies., dans différentes accept. exprimant l'idée de « passage », v. T.-L.,
Gdf. et
FEW t. 7, pp. 720-721, les sens de « passage entre deux terres » et « droit de passage (sur la Loire) » ayant subsisté en Anjou (répertoriés ds
Trév. 1704-71 et
Raymond 1832,
Ac. Compl. 1842,
Besch. 1845);
2. a) fin
xives.
aler de vie à trespas (
Froissart,
Chron., éd. A. Mirot, t. 14, p. 150);
b) ca 1500
trespas « passage de la vie à la mort » (
Philippe de Commynes,
Mém., Prol., éd. B. de Mandrot, t. 1, p. 4). Déverbal de
trépasser*; au sens 2 a évincé
trépassement*.