TORE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1530 archit.
thorus (D.
de Sagredo,
Raison d'archit. antique [trad. anonyme de l'esp.], 14 v
od'apr. M.
Cagnon et M.
Smith ds
Cah. Lexicol. n
o18, 1971, p. 106); 1545
thore (
Van Aelst,
Reigles gén. d'archit. [trad. de l'ouvrage ital. de S. Serlio], 16 v
od'apr.
Barb. Misc. 1, n
o14); 1601
tore (B.
de Verville,
Avantures de Floride, 14a d'apr. H.
Vaganay ds
Fr. mod. t. 6, p. 176);
2. 1832 bot. (
Raymond);
3. 1837 géom. (
Chasles,
loc. cit.);
4. 1959 électron. (P.
Demarne et M.
Rouquerol,
Les Ordinateurs électron., Paris, P.U.F., p. 6). Empr., d'abord par l'intermédiaire d'un texte esp. (
supra 1530), à l'ital.
toro, terme d'archit. empr. au lat.
torus « tore » (
Vitruve), d'abord « renflement formé par plusieurs cordes tendues ensemble ». Voir
FEW t. 13, 2, p. 116b et 117a.