TONLIEU, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1150 « bureau de perception des droits de péage » (
Wace,
St Nicolas, éd. E. Ronsjö, 675: Al
tolneu, la u il changat);
2. 1159 « impôt sur les marchandises transportées, droit de péage »
tonliu (Diplôme royal ds
Du Cange,
s.v. telon,
tonlium);
ca 1200 (
Jean Bodel,
Saisnes, éd. F. Menzel et E. Stengel, 560: Se li devons chevage costume ne
tonliu). Du b. lat.
teloneum (gr. tardif τ
ε
λ
ω
́
ν
ι
ο
ν « bureau de publicain »
iies.,
Pollux, grammairien) « bureau de percepteur d'impôt » (déb.
iiies.,
Tertullien), « taxe sur le transport et la vente des marchandises » (
vies.,
Cassiodore ds
Blaise Lat. chrét.), devenu
toloneum (
ixes.
Appendix Probi:
telonium non tolonium ds
Meyer, p. 1) par assimilation.