TOMBANT, -ANTE, part. prés., adj. et subst. masc. Étymol. et Hist. A. Part. prés. adj. 1. a) 1555 « qui tombe » (B. Aneau, Trésor de Evonime, p. 182 ds Gdf. Compl.: gouttes tombantes); 1556 (R. Le Blanc, De la Subtilité, éd. 1566, 460 r ods Delb. Notes mss: les estoilles tombantes); b) 1579 « qui s'écroule » ( Garnier, Troade, éd. R. Lebègue, 824: des Palais tombans); 2. a) 1642 « qui baisse en intensité » ( Corneille, Pompée, III, 1: d'une voix tombante); b) 1644 fig. « qui va à sa ruine » ( Id., Rodogune, II, 3: trône tombant); 3. a) 1753 « qui pend, qui tend vers le bas » ( Buffon, Hist. nat., Quadrupèdes, t. 1, p. 457: ventre spacieux et tombant [du bœuf]); 1862 paupières tombantes ( Hugo, Misér., t. 2, p. 316); 1868 épaules tombantes ( Zola, M. Férat, p. 161); b) 1835 cheveux tombants ( Vigny, loc. cit.); 1859 moustaches tombantes ( Goncourt, Journal, p. 603); 4. 1808 bot. calice tombant ( Baudrillart, Nouv. manuel forest., t. 1, p. 56); 1812 tiges tombantes ( Mozin- Biber); 5. 1741 au jour tombant ( Duclos, Les Confessions du Comte de *** ds Romanciers du XVIIIes., éd. R. Étiemble, t. 2, p. 210); 1778 la nuit tombante ( Le Fèvre,
Œuvres complètes, t. 1, p. 285 ds Fonds Barbier); 1781 à la nuit tombante ( Ramond de Carbonnières, Lettres, t. 1 p. 198). B. Part. prés. subst. 1. 1895 « filet d'eau qui tombe » (A. Daudet, loc. cit.); 2. 1925 cout. « mouvement de ce qui tombe » ( Ève, 1 ernov., p. 8 ds Quem. DDL t. 16: la grâce subtile des tombants); 3. 1952 mar. ( Gruss). Part. prés. adj. et subst. de tomber*.
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