TOISON, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Déb.
xiies.
tuison « pelage laineux du mouton » (
Benoît,
St Brendan, 388 ds T.-L.);
2. spéc.
a) ca 1140 myth. (
Geffrei Gaimar,
Histoire des Anglais, éd. A. Bell, 6524);
ca 1265
la toison d'or (
Brunet Latin,
Trésor, 32, éd. F. J. Carmody, p. 41);
b) ca 1450
la Toison d'or « ordre de chevalerie » (
Monstrelet,
Chron., éd. L. Douët d'Arcq, t. V, 1, p. 81);
3. 1271-78 « couche de poils qui revêt le corps d'un animal »
toison a chien (
Rutebeuf,
Les Plaies du monde, 87, éd. E. Faral et J. Bastin, t. 1, p. 380);
4. 1
erquart
xves. « poils pubiens » (
Eustache Deschamps,
Balade, éd. De Queux de Saint Hilaire, t. 8, p. 140);
5. id. taison « chevelure » (
Id.,
ibid., t. 4, p. 288). Du lat. tardif
to(n)sionem, acc. de
to(n)sio « action de tondre; tonte », dér. de
tondere « tondre, raser ».