TIROIR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) Fin
xiiies.
tireour « membre d'une bête qu'on donnait au faucon pour le calmer » (
Trad. du traité de fauconnerie de l'Emp. Frédéric II ds
Z. rom. Philol. t. 46, p. 285);
b) 1340
tirouer « étendage de draps » (
Bevans,
The old french vocabulary of Champagne, p. 67);
c) 1380
tiroer « bride de cuir s'attachant sur le plat des ais d'un livre et servant de fermoir » (
Inventaire du mobilier de Charles V, éd. J. Labarte, p. 157);
d) 1400-02
tirouer « poignée qu'on tire pour fermer une porte » (doc. ds
Gdf. Compl.);
2. 1363
tyroire « outil de tonnelier pour tirer les cercles » (B.
Prost,
Inventaires mobiliers des ducs de Bourgogne, 177);
3. a) 1530
tirouer « petite caisse emboîtée dans un meuble et qui peut se tirer » (
Palsgr., p. 240); 1583
tiroyr (
doc. ds
Havard); 1752
pièce à tiroir « comédie sans nœud et sans dénouement et qui n'est qu'une suite de scènes » (
Trév.);
b) 1723
tiroir « cylindre de la machine à friser les étoffes » (
Savary t. 2, p. 171);
c) 1854 « dans les machines à vapeur, sorte de boîte où se rend la vapeur, et d'où elle presse tantôt un côté du piston, tantôt un autre » (
La Châtre,
Dict. ds
Quem. DDL t. 5). Dér. de
tirer*; suff.
-oir*.