TINCAL, TINKAL, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1602
tincar, tincal (A.
Colin,
Hist. des drogues, sur la trad. lat. de Clusius [De L'Escluse], 1. I, chap. 35, p. 208: on l'appelle [le Chrysocolle]
Borax, les Arabes et habitans du Guzarate,
Tincar, ou
Tincal); 1765
tinkal (
Encyclop.). Empr. au port.
tincal (1516
Duarte Barbosa ds
Mach., 1563
Garcia Da Orta ds
Dalg.) et celui-ci à l'ar.
tinkār, tinkāl « borax », lui-même empr. à une lang. de l'Inde (
cf. skr.
ṭaṅkaṇa- « borax » N.
Stchoupak, L.
Nitti et L.
Renou,
Dict. skr.-fr., p. 268), peut-être par l'intermédiaire du persan
tangār. À l'ar. ont également été empr. le lat. médiév.
atincar, tincar (
xiie-
xiiies. ds
Mittellat. W., s.v. atincar) et l'esp.
atincar (
xives. ds
Cor.-
Pasc.). Selon
Lok. n
o2080, le malais
tingkal aurait servi d'intermédiaire entre le skr. et le persan.