TIMBRER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1200 « faire résonner le timbre, le tambour » (
Destruction de Rome, 425 ds T.-L.);
2. 1507-11 [date de l'impression] « en héraldique, surmonter d'un cimier le casque de l'écu » (
Guill. de Digulleville,
Trois pelerinages, f
o43b ds
Gdf. Compl.);
3. 1675
papier timbré « destiné à la rédaction de certains actes » (M
mede Sévigné,
Corresp., 30 oct., éd. R. Duchêne, t. II, p. 147); 1680 « marquer d'un timbre un papier pour servir aux usages déterminés par la loi » (
Rich.);
4. 1690
timbrer une pièce (
Fur.);
5. a) 1761 part. passé « lettre marquée du timbre d'un bureau de poste » (J.-J.
Rouss.,
Lett. à Panckoucke, 15 févr. ds
Littré);
b) 1935
timbrer une lettre, un envoi postal « apposer un timbre-poste sur une lettre » (
Ac.);
6. 1926 « apposer sur un appareil à vapeur un poinçon indiquant la pression maximale » (J.
Cahen,
Bruet,
Carrières, p. 69). Dér. de
timbre*; dés.
-er.