THORA, TORA(H),(TORA, TORAH) subst. fém.
Étymol. et Hist. 1240-44
Tore, Thore (
Assises de Jérusalem, éd. A. Beugnot, t. 2, p. 172 cité par R.
Arveiller ds
Mél. Horrent (J.), p. 13: le Jude deit jurer sur la
Tore de sa lei [ms. M, fin
xives.]; la
Thore [var. ms. A, mil.
xives.]); 1295
thorath (
Guiart Desmoulins,
Bible historiale, ms. BN fr. 15392, f
o68 v
ods
Trenel, p. 232, note 2: li Ebrieu apelent ainsi ces V livres
thorath); déb.
xives.
tore (
Les Gestes des Chiprois, éd. G. Raynaud, p. 214: la
tore des Juis); 1624
Torah (
Mersenne,
Impiété des déistes, t. 1, p. 153); 1817
thorâh (
L'Israélite fr., I, p. 60 ds
Quem. DDL t. 25); 1840
Thora (P.
Leroux,
Humanité, p. 921). Empr. à l'hébr. biblique
tōrā
h« instruction, enseignement, doctrine; loi, la Loi de Moïse (le Pentateuque) », nom verbal de
hōrā
h« montrer, indiquer; diriger, enseigner, instruire », forme hiphil (causative) de
yārā
h« jeter, lancer ».