TERRORISME, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1794, 14 nov. « (pendant la Révolution) doctrine des partisans de la Terreur » (
Motion de Cadroy ds F. A.
Aulard,
Sté des Jacobins, t. 6, 1897, p. 678: le
terrorisme rugit encore autour de vous);
id., 5 déc.
terrorisme jacobin (d'apr. W.
Markov et A.
Soboul,
Sansculotten, p. 450 ds G.
Van den Heuvel in Actes 2ecolloque pol. lexicol. 1980, t. 3, 1982, p. 904 et note 90);
2. 1795 p. ext. « mesures d'exception pour maintenir un gouvernement, s'emparer du pouvoir, atteindre un but politique »
terrorisme royal (
Moniteur, XXV, p. 257,
ibid., et note 95); 1852
terrorisme bonapartiste (
Hugo,
op. cit., p. 156);
3. a) 1827-28 « attitude d'intolérance des tenants d'une idéologie »
terrorisme de la vertu (
in R. germ. IV, p. 342 ds
Quem. DDL t. 28); 1844
terrorisme de la grâce (
Sainte-
Beuve,
Portraits littér., t. 1, p. 240);
b) 1947 spéc.
terrorisme littéraire (
Sartre,
loc. cit.). Dér. de
terreur* d'apr. l'étymon lat.; suff.
-isme*.