TERRINE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1412
therine « récipient de terre » (17 mai,
Exécut. testam. des époux Hediart Aubry, A. Tournai ds
Gdf. Compl.); p. ext. 1684 « ce qui a été cuisiné dans une terrine et qu'on sert froid » (
Sév.,
Lettre, 18 sept., éd. R. Duchêne, t. 3, p. 138). Subst. au fém. de l'anc. adj.
terrin « de terre » d'un lat. pop. *
terrinus, pour le class.
terrenus « formé de terre, de terre », v.
terrain d'où l'a. fr.
terrin adj. « souterrain » fin
xiies.
Orson de Beauvais, 1206 ds T.-L., « terrestre »
xiiies., v. T.-L., att. comme subst. en m. fr. au sens de « pot de terre » 1363 (
Compt. de Valenciennes, n
o20, p. 18 ds
Gdf.) − 1555
ibid. dans des textes fr.-flamands.