TERRIER, -IÈRE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. 1241 subst.
tierier « papiers concernant l'état des revenus d'un domaine » (Juill., N.-D. de Cambrai, A. Nord ds
Gdf. Compl.); 1474 adj.
registre terrier (
Reg. terrier des biens des Chartreux à Chercq, f
o1 r
o, A. de l'Etat à Tournai,
ibid.); 1573
papiers terriers (
Paradin,
Hist. de Lyon, p. 107,
ibid.);
2. 1876 (
Lar. 19e: On désigne quelquefois sous le nom de plan
terrier le plan sur lequel se trouvent indiqués les terrains qui doivent être occupés pour l'exécution de travaux publics).
B. 1. 1354-76
chien terrier (
Modus et Ratio, éd. G. Tilander, II, 410); 1690 subst.
terrier (
Fur.);
2. 1377
terrier « tanière » (
Gace de La Buigne,
Roman des deduis, éd. Å. Blomqvist, 8590); 1718 fig. (
Ac.). Dér. de
terre*; suff.
-ier*. Au sens B 1
cf. le lat. médiév.
terrarius dep. 1210 ds
Latham. Cf. l'afr.
terrier « territoire, terre-plein »
ca 1135 (
Couronnement Louis, éd. Y. G. Lepage, Rédaction AB, 541) et en a. mfr. « celui qui tient une terre » dep. 1174-76 (
Guernes de Pont-
Ste-
Maxence,
St Thomas, éd. E. Walberg, 5270) −
xives. ds T.-L., lat. médiév.
terrarius «
id. » dep.
ca 1157 ds
Latham, att. comme adj. en ce sens dep.
ca 1115,
ibid.