TERRIBLEMENT, adv.
Étymol. et Hist. 1. 1375 [ prob. impression de 1486] « extrêmement » (
Raoul de Presles ds
Delb. Notes mss d'apr.
DG: Italie fut
terriblement gastee); 1470 (Arch. nat. JJ 196, pièce 304 ds
Gdf. Compl.: elle vous aime
terriblement), fréq. en ce sens dans la lang. de la Préciosité: 1659 (
Molière,
Précieuses ridicules, IX: J'aime
terriblement les énigmes); s.d. [av. 1660] (
Scarron,
Dernières œuvres, Paris, David, Durand, 1752, p. 55: une telle bonté [votre visite] me donne à vous
terriblement pour parler à la mode);
2. 1410-17 [ms.
xves.] « d'une manière terrible, redoutable » (
Pierre de Beauvau, trad.
Troilus et Cressida ds
Nouvelles en prose du XIVes., éd. L. Moland et Ch. d'Héricault, p. 295). Dér. de
terrible*; suff.
-ment2*.