TERRE-NEUVAS, TERRE-NEUVIER, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. Terre-neuvier 1. a) 1609 subst. « marin qui se rend à Terre-Neuve » (M.
Lescarbot,
Histoire de la nouvelle France, 286 d'apr. R.
Arveiller ds
R. Ling. rom. t. 47, p. 203: Que la conoissance des voyages du Capitaine Iacques Quartier est necessaire principalement aux
Terre-neuviers qui vont a la pecherie);
b) 1752 subst. et adj. (
Trév.:
Terre-Neuvier. C'est le nom qu'on donne proprement aux habitans de l'île de Terre-neuve dans le Canada, mais on le donne encore par extension aux marchands qui vont dans cette île à la pêche des morues. On le donne quelquefois à de certains navires équippés pour aller à cette pêche sur le grand banc. Un
terre-neuvier Nantois);
2. 1872 (
Littré,
s.v. Terre-neuve: on dit aussi chien terre-neuvien et
terre-neuvier).
II. Terre-neuvas 1904 subst. (
Nouv. Lar. ill.:
Terre-neuvas. Nom donné principalement en Bretagne aux bateaux équipés pour aller pêcher la morue sur le banc de Terre-Neuve. Le pêcheur lui-même). I dér. de
Terre-Neuve nom d'une île d'Amérique du Nord (v.
terre-neuve); suff.
-ier*. II var. dial. de l'Ouest (
cf. FEW t. 13, 1, p. 260a) de
terre-neuvier, terre-neuvien.