TERRASSEMENT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1543 « action de porter de la terre pour fortifier » (
Délib. du conseil de Bourg, ap. J.
Baux,
Mém. hist. sur la ville de Bourg, I, 119 ds
Gdf. Compl.: Que l'on envoye tous les jours a la fortification et
terrassement porter la terre derrière les murailles); d'où
b) 1547 « levée de terre apportée » (J.
Martin, trad.
Archit. Vitruve, p. 102a), subsiste au sens plus gén. « ensemble des matériaux déplacés et disposés pour des travaux de terrassement » 1823 (P. S.
Girard,
Troisième Mém. sur les canaux de navigation ds
Mém. de l'Ac. royale des sc., t. 8, 1829, p. 203: Ces déblais et ces remblais [pour l'ouverture d'un canal], sont désignés généralement sous le nom de
terrassements [en it. ds le texte]);
c) 1834 (
Boiste:
Terrassement, travail des terrassiers);
2. av. 1615 fig. « action de renverser, jeter à terre » (
Pasq.,
Rech., III, 34 ds
Gdf. Compl.:
terrassement du saint Siege de Rome), répertorié avec cet ex. comme ,,v. lang.`` par
Ac. Compl. 1842,
Besch. 1845,
DG. Dér. de
terrasser*; suff.
-ment1*.