TERNE1, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1480 « sombre, obscur » (
Mist. du V. Testament, éd. J. de Rothschild, 44100: l'air est [...]
terne Et fort obscur);
b) 1533 « livide, pâle (d'une personne) » (
Lancelot, 3
epartie, fol. 29a ds
La Curne);
2. a) 1783 « qui n'attire ni ne retient l'intérêt » (L.-S.
Mercier,
Tabl. de Paris, t. 5, p. 106: notre gloire est
terne);
b) 1821 « falot, insignifiant (d'une personne) » (
Hugo,
Lettres fiancée, p. 80: la plupart des hommes sont vulgaires et
ternes). Déverbal de
ternir*.