TERMINAISON, subst. fém. Étymol. et Hist. 1. Ca 1175 « détermination » ( Chronique Ducs Normandie, 16903 ds T.-L.), attest. isolée; 2. a) xives. « finale d'un mot, généralement constituée d'un élément de formation de ce mot par adjonction à un radical » ( Ms. Bibl. Mazarine, 578, Traités élémentaires de gramm. par questions et par réponses, IIa ds Thurot, p. 170); ( cf. aussi Oresme ds F. Meunier, La Vie et les ouvrages de Nicole Oresme, p. 202: Couples d'un meisme nombre de sillebes et de semblable terminaison); b) 1789 p. anal. chim. ( Lavoisier, Traité élém. de chim., p. 72); 3. a) 1536 « fin, arrêt » (R. de Collerye, Blazon des dames, Œuvres, éd. Ch. d'Héricault, p. 125); b) 1800 spéc. méd. « fin, cessation (d'une affection) » ( Geoffroy, Méd. prat., p. 92); c) 1830 « aboutissement, achèvement, accomplissement » ( Comte, Philos. posit., t. 1, p. 18); 4. a) 1805 anat. « extrémité, aboutissement » terminaison du nerf maxilaire ( Cuvier, Anat. comp., t. 2, p. 86); b) 1869 géol. ( Élie de Beaumont, Stratigraphie, p. 279). Dér. de terminer* (suff. -aison*) d'apr. le lat. terminatio, -onis « délimitation, limite, finale (d'une phrase ou d'un mot), désinence » qui est aussi à l'orig. de la forme termination « fin » (1272, Arch. S 4949, pièce 46 ds Gdf.), « détermination » ( Lett. de Thomas de Savoie et de Henri de Bourgogne, Mon. de l'hist. de Neuchâtel, I, 371, ibid.) et « finale d'un mot » (1552, Rabelais, Quart Livre, chap. LVIII, ibid.), v. aussi Hug.
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