TENURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Ca 1130 « terres, domaine qu'on tient comme fief » (
Lois Guillaume le conquérant, éd. J. E. Matzke, 23); 1160-74
avoir en teneüre (
Wace,
Rou, éd. A. J. Holden, II, 478). Du lat. médiév.
tenatura, tenura «
id. » (
ixes.
toenatura dans un texte de l'Est, 1059
tenura, Marseille, v.
Hollyman, p. 59), dér. de
tenere, v.
tenir et
tènement. En m. fr.
tenure a signifié également « partie d'un objet servant à le tenir » (
xive-
xvies., v.
Gdf.,
s.v. teneure) et aux
xvie-
xviies. « ce qui sert à retenir (l'eau, la terre), écluse » (
ibid.).