TENEUR2, -EUSE, subst.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1175 a. fr.
tenëor « celui qui tient une terre (dans le cont. féodal) » (
Ducs Normandie, 12864 ds T.-L.);
b) 1278 «
id. »
teneur (Pontigny, Montigny, Arch. Yonne H 1497 ds
Gdf.,
s.v. teneor);
2. 1545
teneurs de tavernes « tenanciers » (J.
Bouchet,
Ep. mor., II, X ds
Gdf. Compl.);
3. a) 1680
juré teneur de livres (
Rich.);
b) 1718 « commis qui tient les livres de commerce » (
Ac., Additions et corrections);
c) 1843 typogr.
teneur de copie (
Balzac,
Illus. perdues, p. 562);
4. 1743 chasse « oiseau qui attaque, le troisième, le héron dans son vol » (
Liger,
Nouv. mais. rustique, t. 2, p. 782);
5. 1775 « mousse qui reçoit le câble au sortir du cabestan et le tient ferme pour empêcher qu'il ne ripe » (
Duhamel du Monceau,
Traité gén. des pêches, t. 2, p. 576). Dér. de
tenir*; suff.
-eur1*;
teneur a été att. du
xveau
xviies. au sens de « personne qui chante la partie de taille, ténor [v.
ténor et
teneur1] » (v.
Gdf.,
s.v. teneur3).