TENDRESSE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1240 « tendreté » (
Jean de Thuin,
Jules César, 92, 12 ds T.-L.);
2. 1319 « jeune âge, enfance » (
Assiette de 200 liv. de rente, Morice,
Hist. de Bret., I, 1286 ds
Gdf.);
3. 1551 « faiblesse, fragilité du jeune âge » (
Leroy, trad.
Isocrate,
Au Roy ds
Hug.);
4. av. 1648 « sentiment, attachement qui se manifeste par des paroles douces, des gestes affectueux... » (
Voiture,
Lett., 46 ds
Littré);
5. 1666 subst. fém. plur. « caresses, témoignages d'affection, d'amitié, d'amour » (
Molière,
Misanthrope, I, 1); 1668 « tendance, facilité à, inclination » (
Id.,
Avare, IV, 1);
6. 1679 « attendrissement, émotion vague » (M
mede Sévigné,
Corresp., 8 déc., éd. R. Duchêne, t. 2, p. 766);
7. 1882 « fille galante » (
Gil Blas ds
Delvau Suppl. 1883). Dér. de
tendre2*; suff.
-esse1*.